Dalalat al Hairin : : Le guide des Égarés; traité de théologie et de philosophie par Moïse ben Maimoun, dit Maïmonide / / Moses Maimonides; Salomon Munk.

The Guide to the Perplexed in French and Judeo-Arabic. Central to the Jewish tradition in theology and philosophy.

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Superior document:Title is part of eBook package: De Gruyter Gorgias Press Backlist eBook-Package 2001-2013
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Place / Publishing House:Piscataway, NJ : : Gorgias Press, , [2010]
©2010
Year of Publication:2010
Language:French
Series:Kiraz Jewish Studies Archive ; 2
Online Access:
Physical Description:1 online resource (604 p.)
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Description
Other title:Frontmatter --
PRÉFACE --
TABLE DES CHAPITRES --
DEUXIÈME PARTIE DU GUIDE DES ÉGARÉS --
INTRODUCTION. Vingt-six propositions au moyen desquelles les péripatéticiens démontrent l'existence, l'unité et l'incorporalité de Dieu --
CHAPITRE I. Différentes démonstrations résultant de ces propositions, pour établir l'existence d'un Dieu unique et incorporel, moteur premier de l'univers --
CHAP. II. L'existence et par suite l'unité et l'incorporalité de Dieu sont parfaitement démontrables, n'importe que le monde soit éternel ou qu'il ne le soit pas. Observation préliminaire sur le but que l'auteur s'est proposé, en abordant, dans les chapitres suivants, certaines questions de physique et de métaphysique --
CHAP. III. Les hypothèses d'Aristote sur les causes des mouvements des sphères célestes, quoiqu'elles ne soient pas démontrables, sont pourtant les moins sujettes à être mises en doute; elles peuvent souvent se mettre d'accord avec la tradition religieuse --
CHAP. IV. Les sphères célestes ont une âme, principe de leur mouvement. et un intellect au moyen duquel elles conçoivent l'idée de ce qui forme l'objet de leur désir; cet objet désiré est Dieu, premier moteur, qui agit sur les sphères par l'intermédiaire des Intelligences séparées, objets respectifs du désir particulier de chaque sphère. Nombre des Intelligences séparées, dont la dernière est l'intellect actif universel --
CHAP. V. L'Écriture-Sainte et la tradition rabbinique présentent aussi les cieux comme des êtres animés doués de perception; l'une et l'autre reconnaissent, avec les philosophes, l'influence que les sphères célestes exercent sur ce bas monde --
CHAP. VI. Ce qu'il faut entendre, dans L'Écriture-Sainte, par le mot MALAKH (ange); différentes acceptions de ce mot, qui désigne principalement les Intelligences séparées --
CHAP. VII. Les Intelligences et les sphères ont la conscience de l'action qu'elles exercent et agissent avec liberté; elles sont toujours en acte, et leur action est le bien --
CHAP. VIII. Les anciens docteurs juifs croyaient, conformément à l'opinion des pythagoriciens, que le mouvement des sphères produit des sons harmonieux fort retentissants, que la grande distance nous empêche d'entendre. Mais Aristote contredit cette opinion, et les docteurs eux-mêmes reconnaissent que, dans la science astronomique, les savants païens étaient plus avancés qu'eux --
CHAP. IX. Incertitude qui règne sur le nombre des sphères. En admettant, avec les astronomes anciens qui précédèrent Ptolémée, que les planètes de Vénus et de Mercure sont placées au-dessus du soleil, on peut réduire à quatre le nombre des sphères principales; ce sont: la sphère de la lune, celle du soleil, celle des cinq autres planètes et celle des étoiles fixes --
CHAP. X. Le monde sublunaire est gouverné par les forces qui émanent du monde supérieur. On peut admettre que chacun des quatre éléments se trouve sous l'influence de l'une des quatre sphères principales, de sorte que l'eau serait régie par la sphère de la lune, le feu par celle du soleil, l'air par celle des cinq autres planètes, et la terre par celle des étoiles fixes. De même il y a quatre causes du mouvement des sphères. Allégories des quatre degrés de l'échelle de Jacob, des quatre légions d'anges de la tradition juive et des quatre chariots de la vision de Zacharie --
CHAP. XI. La science astronomique est basée en partie sur de simples hypothèses. Il ne s'agit pas de rendre un compte exact du nombre des sphères et des Intelligences, mais de les grouper selon les forces qui émanent d'elles. Il y a en dehors de Dieu trois classes d'êtres: les Intelligences séparées, les sphères célestes et les corps sublunaires; le régime du monde vient de Dieu par la voie d'une émanation successive qui parcourt les différents degrés de l'être --
CHAP. XII . De la véritable idée de l'épanchement (FÉIDH) ou de l'émanation --
CHAP. XIII. Les opinions sur l'origine du monde sont au nombre de trois: celle des théologiens orthodoxes, qui admettent la création ex nihilo; celle de Platon et d'autres philosophes anciens, qui admettent l'éternité de la matière chaotique; celle d'Aristote et de tous les péripatéticiens, qui admettent l'éternité du mouvement et du temps --
CHAP. XIV. Des preuves alléguées par les péripatéticiens pour établir l'éternité du monde. Ces preuves sont au nombre de sept: les quatre premières sont des arguments tirés de la nature du monde; dans les trois autres, on argumente de l'idée de Dieu --
CHAP. XV. Aristote lui-même ne prétend pas avoir de démonstration rigoureuse pour établir l'éternité du monde --
CHAP. XVI. La création ex nihilo ne peut pas non plus être établie par une démonstration rigoureuse; il s'agit seulement de montrer qu'elle est possible et même plus probable que l'éternité --
CHAP. XVII. Réfutation des quatre premières preuves des péripatéticiens --
CHAP. XVIII. Réfutation des trois dernières preuves des péripatéticiens --
CHAP. XIX. Preuves directes qu'on peut alléguer en faveur de la création ex nihilo. Invraisemblances qu'offre le système d'Aristote, selon lequel tout dans l'univers suivrait une loi éternelle et immuable; dans les mouvements des sphères célestes, on ne peut pas ne pas reconnaître l'action d'une volonté libre agissant avec intention et non par nécessité --
CHAP. XX. Preuves par lesquelles Aristote établit que le monde n'est point l'oeuvre du hasard; si Aristote dit que le monde existe par nécessité, il ne veut pas parler d'une fatalité aveugle, mais d'une loi émanée d'une intelligence qui agit avec pleine conscience. Cependant, cela n'implique pas encore l'idée d'une volonté libre agissant avec intention --
CHAP. XXI. Quelques philosophes modernes ont essayé de mettre d'accord l'opinion de l'éternité du monde avec l'idée du dessein, ou de l'action libre de Dieu, déterminée par sa volonté; mais en évitant l'expression malsonnante de nécessité, ils en ont maintenu l'idée. Véritable sens de la nécessité admise par Aristote --
CHAP. XXII. Le système de la nécessité, professé par les péripatéticiens, offre de nombreuses invraisemblances et des difficultés insolubles. Tout l'échafaudage de l'émanation successive des Intelligences et des sphères ne suffit pas pour expliquer la multiplicité et la diversité qui règnent dans le monde; mais toutes les difficultés disparaissent dès qu'on admet un Dieu créateur, ayant créé le monde par sa libre volonté --
CHAP. XXIII. En comparant entre elles deux hypothèses opposées, afin de donner la préférence à celle qui offre le moins d'invraisemblances, il ne s'agit pas de constater de quel côté est le plus grand nombre de doutes, mais plutôt de peser la gravité des invraisemblances qui résulteraient de chacune des deux hypothèses. 11 faut aussi se dépouiller de toute opinion préconçue et n'avoir aucun préjugé en faveur de l'une des deux hypothèses --
CHAP. XXIV. Des doutes graves qu'on peut opposer à la science qui prétend rendre compte de tous les mouvements des sphères célestes. Ce que les hypothèses des épicycles et des excentriques offrent d'invraisemblable et de peu conforme aux principes physiques et aux théories du mouvement développées par Aristote --
CHAP. XXV. Le dogme de la création ex nihilo est admis par un besoin religieux, et non pas à cause des textes bibliques qui le proclament et qui pourraient, au besoin, s'interpréter dans un autre sens. Le système de Platon pourrait au besoin s'accorder avec les croyances religieuses; mais admettre l'éternité du monde, telle que la professe Aristote, ce serait saper la religion par sa base et nier la révélation et tous les miracles --
CHAP. XXVI. D'un passage obscur des Aphorismes de rabbi Éliézer, qui paraît admettre l'éternité de la matière première. Ce que ce passage dit clairement, c'est qu'il existe deux matières bien distinctes, celle du ciel et celle des choses sublunaires; un passage du Pentateuque y fait également allusion --
CHAP. XXVII. S'il est vrai que le dogme de la création est la base de la religion, il nous est cependant permis de croire que le monde ne périra jamais --
CHAP. XXVIII.
Le roi Salomon n'admettait point l'éternité du monde, comme on l'a prétendu, mais il en a proclamé la durée perpétuelle --
CHAP. XXIX. Il n'existe dans l'Écriture aucun passage qui parle d'une destruction future de l'univers; les passages des prophètes qui paraissent prédire la fin du monde ont tous un sens métaphorique. Rien ne sera changé dans les lois de la nature que Dieu a créées; mais, par sa volonté, Dieu peut quelquefois les interrompre momentanément et faire des miracles. Observation générale sur le récit de la création; tout n'y doit pas être pris à la lettre --
CHAP. XXX. Des mystères contenus dans le récit de la création (MAἈSÉ BERÉSCHÎTH). Observations sur le sens de certains mots qui y sont employés. Indication de certaines théories scientifiques que renferme ce récit et de certaines allégories contenues dans la relation de la création d'Adam et d'Ève et de leur séjour dans le paradis terrestre --
CHAP. XXXI. Le Sabbat institué comme symbole du dogme de la création, et en même temps pour rappeler aux Israélites la miraculeuse délivrance de la servitude d'Égypte --
CHAP. XXXII. Les opinions sur la prophétie sont au nombre de trois: celle de la foule vulgaire des croyants, celle des philosophes, et celle que doit professer le théologien israélite --
CHAP. XXXIII. De la révélation sur le mont Sinaī; de la voix qui retentit en présence de tous les Israélites, et de ce qu'ils entendirent et perçurent dans la proclamation du Décalogue --
CHAP. XXXIV. Ce qu'il faut entendre par ce passage: Voici, j'envoie un ange devant toi (Exode, XXIII, 20) --
CHAP. XXXV. La perception et l'inspiration prophétique de Moïse ont un caractère tout particulier; Moïse se distingue essentiellement de tous les autres prophètes, et ce qui va être dit sur la prophétie ne s'applique point à lui. Ce qui distingue les miracles de Moïse de ceux des autres prophètes --
CHAP. XXXVI. Définition générale de la prophétie; rôle qu'y joue l'imagination; en quoi le songe vrai diffère de la vision prophétique. Conditions générales que doivent remplir tous les prophètes; en quoi consiste la supériorité qu'ont les prophètes les uns sur les autres --
CHAP. XXXVII. De l'inspiration, ou de l'épanchement divin, qui se répand sur l'homme par l'intermédiaire de l'intellect actifs différents degrés de cet épanchement --
CHAP. XXXVIII. De la faculté de hardiesse, ou du courage, et de la faculté de divination; ces deux facultés doivent nécessairement être très-fortes dans les vrais prophètes, mais ceux-ci doivent se distinguer par la plus haute perfection, non-seulement de la faculté imaginative, mais aussi de la faculté rationnelle --
CHAP. XXXIX. Il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais de loi plus parfaite que celle de Moïse; les prophètes qui sont venus après Moïse n'avaient pour mission que de veiller sur le maintien de cette loi et d'en développer les principes. Cette loi observe le juste milieu; elle ne commande ni trop ni trop peu, étant également éloignée de tout excès et de toute défectuosité --
CHAP. XL. L'homme, par sa nature, est fait pour vivre en société. Les individus de l'espèce humaine présentant une très-grande variété de caractères individuels, il faut que l'harmonie y soit établie par une bonne législation. Il y a des lois purement conventionnelles qui ne se donnent que pour l'oeuvre de la réflexion humaine, et il y en a d'autres à qui leurs auteurs attribuent une origine divine. Caractère de la véritable loi divine et signes auxquels on reconnaît le vrai prophète chargé d'une mission divine --
CHAP. XLI. Définition de la vision prophétique. La révélation a lieu dans un songe ou dans une vision; l'Écriture s'exprime de quatre manières différentes sur la parole divine adressée aux prophètes --
CHAP. XLII. Toutes les fois que, dans l'Écriture-Sainte, il est question de l'apparition de Dieu ou d'un ange, il s'agit d'un songe prophétique ou d'une vision prophétique. Ainsi, par exemple, la relation des trois hommes qui apparurent à Abraham (Genèse, chap. XVIII), celle de la lutte de l'ange avec Jacob, et beaucoup d'autres récits de même nature, doivent être considérés comme des visions prophétiques. Si parfois on parle d'anges qui apparurent à des personnes vulgaires, non aptes aux visions prophétiques, il s'agit là simplement des fantômes d'une imagination surexcitée --
CHAP. XLIII. Des paraboles prophétiques. Les visions des prophètes ont souvent un sens parabolique, qui leur est expliqué, ou dans la vision même, ou après qu'ils sont sortis de leur état extatique. Parfois le sens de la vision parabolique ne doit pas être cherché dans la chose vue, mais seulement dans le nom que porte cette chose, et qui, par son étymologie, indique le véritable sens de la vision --
CHAP. XLIV. Des différentes formes sous lesquelles la révélation prophétique se présente à l'imagination du prophète: apparition de Dieu, d'un ange ou d'un personnage humain, voix d'un être invisible. Les paroles entendues, tantôt retentissent d'une manière formidable, tantôt sont semblables au langage humain --
CHAP. XLV. On peut distinguer dans la révélation, ou dans la perception prophétique, onze degrés différents: les deux premiers ne sont qu'un acheminement vers la prophétie et caractérisent l'esprit saint/les cinq degrés suivants appartiennent au songe prophétique, et les quatre derniers, à la vision prophétique --
CHAP. XLVI. Tous les détails d'une vision prophétique, ainsi que tous les actes qu'on y attribue au prophète, font partie de la vision et ne doivent pas être considérés comme des faits réels --
CHAP. XLVII. Des hyperboles et des métaphores employées par les prophètes --
CHAP. XLVIII. Dans le langage des prophètes, on attribue directement à Dieu, comme cause première, toutes les causes prochaines ou secondaires; on dit par exemple que Dieu a fait, ou ordonné, ou dit, Ielle chose, bien qu'il ne s'agisse que de l'effet d'une cause quelconque bien connue --
ADDITIONS ET RECTIFICATIONS --
NOUVELLES ADDITIONS ET RECTIFICATIONS --
NOTE --
FAUTES A CORRIGER --
FAUTES DU TEXTE ARABE
Summary:The Guide to the Perplexed in French and Judeo-Arabic. Central to the Jewish tradition in theology and philosophy.
Format:Mode of access: Internet via World Wide Web.
ISBN:9781463225346
9783111024141
9783110663037
DOI:10.31826/9781463225346
Access:restricted access
Hierarchical level:Monograph
Statement of Responsibility: Moses Maimonides; Salomon Munk.